La gynécomastie est le développement excessif uni ou bilatéral des seins chez l’homme qui peut être lié soit une hypertrophie de la glande mammaire (gynécomastie) soit à une surcharge graisseuse localisée (adipomastie) ou encore les deux (adipogynécomastie).
La gynécomastie est une pathologie fréquente et difficilement assumée. En effet, pour un homme, avoir des « seins » alors que sa poitrine est censée épouser le muscle pectoral, induit souvent une gêne psychologique constituant une forme d’atteinte à la virilité qui peut conduire dès la puberté, à un repli sur soi avec une impossibilité de se mettre torse nu en public (à la plage, à la piscine, dans les vestiaires sportifs…) ou de porter des vêtements près du corps. Outre les problèmes psychologiques qu’elle occasionne, la gynécomastie peut s’avérer parfois douloureuse. La forme et le volume des pectoraux ont une importance capitale dans l’esthétique et la sensualité de la silhouette de l‘homme. Certains hommes sont particulièrement complexés notamment à la puberté, par un thorax trop féminin (gynécomastie, adipomastie, surcharge graisseuse localisée…).
La gynécomastie est bien plus fréquente qu’on peut le penser puisqu’elle touche plus de la moitié des hommes et provoque un mal-être à ne pas sous-estimer.
La gynécomastie peut être le résultat soit d’un excès de glande mammaire, soit d’un excès de graisses soit de la combinaison des deux.
La gynécomastie glandulaire pure ne concerne qu’un excès de glande, tandis que la gynécomastie graisseuse ne concerne que des graisses localisées sur les pectoraux. Pour mieux différencier les deux phénomènes, la gynécomastie graisseuse est aussi appelée adipomastie. La gynécomastie et l’adipomastie sont souvent associées.
La gynécomastie est un développement exagéré des glandes mammaires chez l’homme. C’est une pathologie bénigne mais gênante que l’on définit comme une hypertrophie (augmentation anormale) de la poitrine chez l’homme. Cette augmentation du volume de la glande mammaire correspond à une hyperplasie uni ou bilatérale (un seul sein ou les deux peuvent être touchés), la gynécomastie pouvant se présenter de façon symétrique ou asymétrique.
La gynécomastie majoritairement idiopathique c’est à dire sans cause décelable est source de complexes et de frustrations et peut être douloureuse notamment quand il s’agit d’une gynécomastie glandulaire et qu’elle apparait dès la puberté. En outre elle est très gênante et constitue un motif fréquent de consultation chez l’homme quel que soit son âge.
Après un examen approfondi et un interrogatoire détaillé, la consultation de chirurgie plastique vise à vous rassurer, permet de confirmer le diagnostic et s’accompagne de la prescription de bilans mammaire et biologique. Ces bilans sont nécessaires car ils permettent d’éliminer une pathologie médicamenteuse, endocrinienne ou tumorale et de définir la stratégie thérapeutique à envisager.
La lipoaspiration est le traitement de choix quand il s'agit d’une surcharge graisseuse localisée. Elle permet de supprimer définitivement cette surcharge graisseuse des seins. Il s’agit d’une aspiration harmonieuse et non traumatisante des cellules graisseuses en surnombre. Ainsi elle redéfinit une silhouette et ses contours harmonieux.
Elle permet de supprimer définitivement cette surcharge graisseuse des seins. Il s’agit d’une aspiration harmonieuse et non traumatisante des cellules graisseuses en surnombre. Ainsi elle redéfinit une silhouette masculine et ses contours harmonieux. L’intervention est de courte durée realisée en hospitalisation ambulatoire et sous anesthésie générale en fin d’intervention, pour s’assurer d’une bonne rétraction cutanée qui conditionne le résultat, elle est suivie du port d’un vêtement de contention adapté pour une durée d’un mois environ.
En revanche, quand il s'agit d’une gynécomastie glandulaire, il faut réduire le volume de la glande en excès par ablation d’une partie de celle-ci. Là aussi l’intervention est pratiquée sous anesthésie générale, en ambulatoire et peut parfois nécessiter une hospitalisation d’une nuit.
On utilise une voie d’abord peri aréolaire inferieure qui s’accompagne d’une cicatrice très discrète et qui à terme ne se voit plus. Quand une surcharge graisseuse est présente, l’exérèse de la glande s’associe à une lipoaspiration première.
En fin d’intervention le port du vêtement compressif est toujours nécessaire
Quand la gynécomastie s’accompagne d’un excédent et d’un relâchement cutané notamment en cas de surpoids ou d’obésité, je propose une séance d’Argo plasma® qui permet d’augmenter la rétraction cutanée et permet d’éviter la chirurgie de lifting.
Ce procédé utilise des radiofréquences qui convertissent l’argon gazeux en plasma qui diffuse dans les tissus et c’est un conducteur de chaleur détruit les protéines de collagène et d élastine et régénère du collagène et de l’élastine ce qui provoque une rétraction cutanée.
Lorsque ce n’est pas suffisant je propose un lifting cutané (exérèse du bourrelet cutané). Dans ce cas, la cicatrice est un peu plus importante. Il faut attendre 2 à 3 mois après l’intervention pour avoir le résultat définitif au niveau du volume et des cicatrices, mais les changements sont apparents au niveau du thorax dès le premier jour post-opératoire. Les douches sans pansements sont autorisées dès le lendemain de l’intervention. Les bains sont en revanche déconseillés pendant la cicatrisation. La cicatrice est à protéger du soleil pendant 1 an par écran total SPF 50.
Dans tous les cas les suites opératoires sont simples et l’intervention peu ou pas douloureuse est réalisée en ambulatoire. Ce traitement chirurgical est indispensable pour restaurer au thorax masculinité et contours pectoraux harmonieux.
S’il s’agit d’une simple lipoaspiration, les douleurs sont peu importantes, apparentées à de simples courbatures.
Dans le cas du retrait de la glande mammaire, il est souvent nécessaire de prendre des antalgiques pour bien calmer les douleurs durant les premières 24 heures. Des ecchymoses (bleus) et un œdème apparaissent sur la zone traitée et se résorbent peu à peu. Une désinfection régulière doit être réalisée les premiers jours.
Le retrait des fils s’effectue à 3 semaines environ et consiste à couper les nœuds du surjet de part et d’autre de la cicatrice.
Un arrêt de travail de quelques jours est recommandé en fonction de l’activité professionnelle. La reprise du sport se fait sous 6 à 8 semaines selon les cas. Les premiers jours, pour le confort et afin de limiter les œdèmes, il sera important de ne pas trop lever les bras et de ne pas porter de charges lourdes Il faut attendre 2 à 3 mois après l’intervention pour voir apparaitre le résultat même si les changements au niveau du thorax sont visibles dès le lendemain de l’intervention
Quand il s’agit d’une gynécomastie glandulaire nécessitant un geste chirurgical d’ablation de la glande dans ce cas précis l’intervention peut être est en charge par la Sécurité Sociale selon certain critères cliniques et paracliniques (bilan endocrinien, mammographique et échographique…) bien définis par l’assurance maladie. Dans les autres cas l’intervention sera à votre charge.
Gynécomastie esthétique (lipoaspiration) |
de 2100 à 3500 euros |
Gynécomastie avec prise en charge CPAM |
de 700 à 2500 euros |